Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre
Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre Bruno Birolli pdf english - Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre a été écrit par Bruno Birolli qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 259 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #272349 dans LivresPublié le: 2012-10-03Langue d'origine: FrançaisDimensions: 8.74" h x .71" l x 5.79" L, Reliure: Broché259 pagesExtraitExtrait de l'introduction L'attentat qui s'est produit le 18 septembre 1931 à Moukden, une ville de Mandchourie, est l'un de ces événements oubliés qui ont pourtant changé le monde. En pratique, il fut insignifiant. Mais ses prolongements ont eu des répercussions jusqu'à Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945. Le monde que nous connaissons est en effet encore façonné par les conséquences de cet attentat. Si la guerre sino-japonaise n'avait pas eu lieu, la Chine serait probablement différente aujourd'hui. Chiang Kai-shek serait sans doute parvenu à consolider son pouvoir et Mao Zedong n'aurait droit qu'à un bref chapitre dans les livres d'histoire. Mais le destin de l'Europe s'est joué aussi en partie durant cette nuit du 18 septembre 1931. Cet événement a ouvert un espace aux fascismes européens et mènera à la guerre. Si la Société des Nations avait fait preuve de fermeté contre le Japon après Moukden, l'Éthiopie aurait-elle été envahie par Mussolini ? Et Hitler aurait-il osé les multiples coups de poker qui ont conduit à l'attaque de la poste centrale de Dantzig en 1939 ? En refusant de prendre des sanctions contre le Japon, en espérant qu'un compromis restait possible et que le bon sens prévaudrait, l'inaction de la Société des Nations (SDN) a enhardi les dictatures. Moukden est oublié, comme l'invasion de la Mandchourie qui lui succéda. Pourtant la crise qui suivit cet attentat a suffisamment choqué l'opinion de cette époque pour occuper la une des journaux du monde entier pendant des semaines. La Mandchourie se trouvait à l'un des «points chauds», brûlants même, du globe puisque quatre empires s'y chevauchaient : la Chine avec laquelle ce territoire était historiquement lié ; les États-Unis qui incluaient la Mandchourie dans leur politique en Extrême-Orient ; l'URSS, héritière de l'Empire russe; et le Japon, nouvel arrivant qui jouait des coudes pour se tailler un empire rivalisant avec les grandes puissances coloniales. L'impact de l'attentat de Moukden fut tel qu'il se trouve même au coeur de l'intrigue de Tintin et le Lotus bleu d'Hergé. Instinctivement, l'opinion européenne traumatisée par l'hécatombe de la Première Guerre mondiale a compris, en voyant les photos des colonnes de soldats japonais, que la guerre - que l'on espérait bannie à jamais - était de retour. Ce choc, j'ai pu en saisir l'intensité d'une façon très personnelle au cours d'un des derniers entretiens que j'ai eu avec mon grand-père, Antonio Dinardo qui, comme beaucoup d'Italiens, avait francisé son prénom. Qu'un homme modeste, cordonnier de son état, n'ayant jamais quitté l'Europe et ne connaissant rien à l'Asie - mais qui, comme beaucoup de sa génération, se passionnait pour l'actualité -, puisse se souvenir, soixante ans plus tard, de la guerre en Mandchourie, de l'attaque de Shanghai qui s'ensuivit puis du retrait du Japon de la SDN en 1933 et considère ces événements lointains comme des drames personnels, m'a fait saisir la mesure de l'inquiétude qu'ils ont nourrie à l'époque.Revue de presseL'ouvrage de Bruno Birolli, ancien correspondant du Nouvel Observateur à Tokyo et Pékin, revisite ce passif qui pèse aujourd'hui de tout son poids sur les relations sino-japonaises. Mais il éclaire aussi la complexité de ce Japon des années 1930, tout juste ouvert à la modernité occidentale et déboussolé par elle, en proie à un délire obsidional et dont Ishiwara est l'un des sous-produits, avec son principe de "guerre finale" avec l'Occident. La somme de documents inédits et exceptionnels qu'il a laissée derrière lui ouvre une fenêtre sur l'univers mental des officiers japonais... "Grâce à Ishiwara, c'est la dérive vers la guerre au moment même où elle a lieu qui est racontée avec ce qu'elle comporte d'hésitations, d'occasions manquées, d'improvisations", explique l'auteur dans la préface. (Brice Pedroletti - Le Monde du 6 décembre 2012)Présentation de l'éditeurDe 1889 à 1949, un homme au parcours militaire et idéologique hors normes traverse les moments clefs de l'Histoire du Japon : ouverture forcée à l'Occident, l'attaque de Pearl Harbour, Hiroshima, les procès de Tokyo. Issu d une famille de samouraïs militaire, formé en Allemagne dans les années 20, le général Ishiwara est notamment à l'origine de l invasion de la Mandchourie en 1932. Il apporte ainsi un soutien essentiel à l'idéologie fasciste et raciale qui jettera le Japon dans le conflit mondial.
Details of Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre
| Le Titre Du Livre | Ishiwara - L'homme qui déclencha la guerre |
| Auteur | Bruno Birolli |
| Vendu par | Armand Colin |
| EAN | 9782200275136 |
| Nombre de pages | 259 pages |
| Editeur | Armand Colin |
| Nom de fichier | ishiwara-l-39-homme-qui-déclencha-la-guerre.pdf |
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